MONDOMIX

Bien que de grands musiciens de la musique trad hexagonale (gilles chabenat, alain bruel, la famille paris…) participent au second album du trio formé par emmanuel pariselle et julien biget, aux côtés de sylvie berger (à la voix superbe), bien que la moitié des textes soient écrits par gabriel yacoub (producteur de l’album), nous sommes loin d’une résurgence passéiste des années 70. Les thèmes – l’amour, l’enfance, les petits bonheurs du quotidien, les saisons – tournent autour de l’intemporel ; comme les choeurs à l’unisson sur le bourdon d’une vielle à roue ou le tuilage des voix. La qualité des arrangements conforte la réussite de cette tentative de folk contemporain.
jean-yves allard (n° 21 mars 2007)

 

MAZZMUSIKAS

Chapeau bas !
Il y a plus de  trois ans maintenant,  je reçus le premier cd de la bergère, Ouvarosa. C’était une vraie perle, mais au lieu de préparer une suite à ce projet, les nouvelles créations furent conçues comme pour un album live. Les 14 morceaux qui composent ce cd, furent créés allègrement à la maison, dans la salle à manger, et tout de suite dans la forme définitive. Pour la production ils ont travaillé de nouveau avec Gabriel Yacoub, responsable d’une grande majorité des chansons, éventuellement écrites avec l’un des musiciens, avec des instruments comme l’autoharpe. Le chant de Sylvie est très souple, joyeux  et intimiste. ses partenaires Julien Biget (guitare, bouzouki, mandoline, percussions) et Emmanuel Pariselle (accordéon diatonique, concertina, flûtes) l’accompagnent avec une grande finesse, et comblent, là ou il le faut, les espaces. De plus, on y trouve des invités qui amènent de belles couleurs, Musettes, accordéon chromatique, accordina, harmonium, clarinettte et choeurs. si le premier cd était un diamant brut celui-ci est un vrai bijou aussi grâce au mixage et au mastering de michel van achter, l’homme de homerecords.be.
marc nolis (n°66 mars 2007)

 

MEDIATHEQUES BELGES
En 2002 sortait OUVAROSA, premier cd du trio LA BERGERE composé de Sylvie Berger au chant, Julien Biget à la guitare et Emmanuel Pariselle à l’accordéon diatonique. La direction artistique de l’album avait été confiée à Gabriel Yacoub. Sylvie laissait tomber le voile traditionnel et surprenait en interprétant, avec fraîcheur et délicatesse, de sa voix claire et légèrement acide, douze joyaux composés pour moitié par Yacoub lui-même.
Pour le nouvel opus, FI DE L’EAU, chacun des quatorze morceaux mérite toute notre attention. Mentions particulières pour le claudiquant La Saison Des Fruits Rouges (Yacoub/Hardouin) et pour Quand Je Serai Grande, une bouffée de tendresse caustique écrite par Pariselle, frère d’inspiration de Pierre Perret.
Il faut aussi citer la reprise a cappella de ce bijou de Dick Annegarn qu’est La Limonade et, enfin, cet Amant De Nantes (seul morceau traditionnel), salé comme l’eau de mer et beau comme l’amer, qui referme logiquement FI DE L’EAU.
Comme si de rien n’était, LA BERGERE a franchi l’étape cruciale du deuxième album sans décevoir, en gagnant même en maturité.
Guillaume Duthoit (mars 2007)

 

LA MONTAGNE

LA BERGERE c’est un trio Sylvie Berger et sa voix délicate mais surtout pas uniforme, Julien Biget avec tout ce qui est cordes et Emmanuel Pariselle au diatonique, concertina et flûte.
Dans cet album, des musiciens invités et non des moindres : Alain Bruel au chromatique, Gilles Chabenat à la vielle, Yannick Hardouin à la basse, Frédéric Paris à la clarinette, Marie Sauvet au chant, Gabriel Yacoub aux percus, autoharpe, chant et paysages sonores.
Les textes collent à la perfection aux mélodies et inversement ainsi qu’à la voix singulière et prenante de Sylvie Berger.
L’écoute se réjouit du titre éponyme, Fi De L’eau. Cette eau qui coule de titre en titre comme point commun. On la retrouve dans L’amant De Nantes, dans les polyphonies de La Limonade et dans Elle Allait. La poésie de l’averse, de la rivière, des pleurs, de la femme-source et des flots s’impose et s’appose ainsi sur des mélodies fines et délicates.
Christian Suc (29 décembre 2006)

 

AMTA

C’est malin ! L’eau de LA BERGERE est revenue contourner nos bosses et remplir nos petits creux. Nous sommes en terre amie, un univers trouble mais étrangement familier. S’entremêlent des visions de petites filles maigrichonnes aux genoux mercurochrome, de limonade au bord de l’écluse, de pailles mâchouillées, de chaussettes qui tombent, de dentelles ravaudées, de sureaux noirs, de fruits rouges, d’herbes amères, d’hirondelles qu’on oublie un peu, d’un chien qui jappe dans le lointain…
Un paysage sonore habillé en demi-teintes chaleureuses; millefeuille de concertina, mandoline à l’eau de vie, sorbet de musettes. Tricot de timbres choisis et patinés. Justesse des propos. Justesse tout court.
Difficile de faire fi de l’eau qui nous monte aux yeux bien malgré nous. On a toujours peur de perdre pied, surtout quand le courant est fort.
Marie Duncan (hiver 2006)

 

TRAD MAGAZINE

Imaginez un fin collier de 14 perles fines, portées par la voix de soie de Sylvie Berger tout à la fois solide et fragile. L’essentiel du cd – à l’exception de L’amant De Nantes (trad.), qui referme avec bonheur cet écrin de douceur – est de facture contemporaine : des textes d’Annegarn (pourquoi ne suis-je pas étonné ?), Topor, et pour moitié de Gabriel Yacoub. Des musiques des 3 compères du trio, de Hardouin et Gabriel. Les arrangements, pour la plupart de Julien Biget, distillent finesse et émotion, faisant la part belle aux voix, guitares et accordéons du trio mais aussi vielle à roue, cornemuses, basse ou autoharpe, accueillant ainsi une dizaine d’invités se prêtant au jeu avec délicatesse.
Ce voyage poétique est à consommer sans modération. Quant à moi, j’y retourne immédiatement.
François Saddi (octobre 2006)

 
VRAC DE TRAD VOCAL

Tous ceux qui connaissent la voix de Sylvie Berger retrouveront avec bonheur cette fausse et convaincante fragilité vocale, mixée très proche de l’oreille, en intimité dense avec l’auditeur.
Circonvolutions mélodiques surprenantes, en complicité évidente avec les instrumentistes Julien Biget, Emmanuel Pariselle, Willy Soulette, Frédéric Paris, Alain Bruel, Gilles Chabenat, Manu Paris, Gabriel Yacoub…
L’univers (livret, pochette, textes) est définitivement marqué par l’enfance.
Ce cd réjouira les amoureux de beaux textes et de la couleur musicale reconnaissable entre toutes de LA BERGERE.
Un cd réussi qui marque une évolution sereine et déterminée de Sylvie Berger et de son trio.
Evelyne Girardon (novembre 2006)

 

L’OREILLETTE

C’était en 2003, à Planfoy. le charme, la grâce, la voix, la tradition, tout fut égal bonheur avec la bergère.
Qui, après Ouvarosa, nous sort un deuxième album (sortie le 9 novembre 2006), forcément très attendu.
Si Gabriel Yacoub y pense, il pourrait l’avoir sans ses bagages (pas la bergère, le disque !) lors de son passage à la forge, le 24 novembre, aux oreilles en pointe.
Michel Kemper  (n°2 2006)